OPA sur le Club !

[nouch30]

Tout ça me fait un peu penser à ...

[mary j]

En tous cas une offre où les dirigeants et comité directeur ont une prévalencevme semble suspecte à la limite du délit d initié

plusieurs dirigeants et membres du CA n'ont pas pris part à la discussion et avis publié

[melusine]

Dernier développement :
Fosun (qui détient 10,4 % du capital du Club) n'a peut-être pas dit son dernier mot. Le groupe chinois chercherait déjà d'autres arrangements pour faire valoir ses intérêts et serait même en discussion avec Global Resorts. Dans le laps de temps qui lui reste, il pourrait également chercher de nouveaux alliés en vue de lancer une contre-offensive. Peut-être même, à nouveau, avec Ardian.

Pour en savoir plus :

http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/hotellerie/2014-08/OPA-sur-le-Club-Med-l-offre-italienne-seule-en-lice.htm
18/08/14

[Le grand Séb]

En tous les cas, il y a un GO qui peut tout doucement préparer ses petites affaires, à savoir HGE, en cas de réussite de l'offre de Global Resorts...

Non seulement il a ouvertement critiqué l'offre de Bonomi mais en plus il a incité les CDV et les GO à faire une pétition contre lui...

[sajonithlu]

Reçu ce jour un avis de ma banque, ça y est les chinois sont out, on me propose 21 euros , bon ben je vends, viva italia

"...Nous faisons suite à nos précédents courriers de 2013 et 2014 et vous informons que la sté Gaillon Invest renonce à son offre publique d'achat visant les actions CLUB MEDITERRANEE...Les instructions reçues en réponse à cette offre initiale sont désormais nulles et non avenues. La Société GLOBAL RESORTS, de concert avec la société STRATEGIC HOLDINGS qui détiennent 10,56% du capital et 9,44 % des droits de vote propose une offre concurrente...et s'est engagée à se porter acquéreur de la totalité des actions CLUB MED au prix de 21 euros par action..."

si FOSUN veut revenir avec d'autres partenaires he ben faut refaire une autre offre et je recevrais encore et encore un autre courrier de ma banque ... délai de l'offre BONOMI 19 septembre

[thecater]

C'est clair que dans les villages après l'échec de l'offre Gaillon une période de transition semble se dessiner.

Il peut y avoir encore des rebondissements mais une chose est sûre Ardian ne présentera pas de contre-OPA c'est contre sa politique.

Je vois mal les chinois faire une contre offre tout seul. Deux options s'offrent à eux vendre leurs titres en les apportant à l'OPA ou alors négocier avec Global Resorts.

À moins qu'il ne trouve un partenaire de poids français ou européen pour déposer une contre offre... Mais la bourse n'y crois plus le titre étant très proche de l'offre : 21,25

[Loukoum]

Article dans les Echos (21/08) sur Bonomi et le retour aux fondamentaux: http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0203716628347-club-med-revenir-aux-fondamentaux-1034966.php

Club Med : revenir aux fondamentaux Le choix du luxe n’a visiblement pas fonctionné. Aujourd’hui, le Club Med ne doit plus viser une élite, mais le segment supérieur du marché de masse.

Au début des années 2000, le Club Med a possédé jusqu’à 180 villages. Ils ne sont plus aujourd’hui que 77. L’action a valu jusqu’à 130 euros. Elle plafonnait l’an dernier à 14 euros. En douze ans, les pertes cumulées de l’entreprise ont atteint près de 350 millions d’euros, l’équivalent de la valeur en Bourse de la firme l’année passée…

Une bérézina. Née d’une stratégie erronée. Henri Giscard d’Estaing, à son arrivée à la tête du Club Med en 2003, avait fait, pour le Club, en proie à des difficultés, le pari d’un positionnement radicalement nouveau, orienté vers une clientèle privilégiée à qui l’on proposait « l’incomparable ». Mais ce choix du luxe, du très haut de gamme, n’a visiblement pas fonctionné, et il est plus que temps d’en tirer les conséquences. L’offre italienne d’Andrea Bonomi, qui prend clairement ses distances avec la politique actuelle, peut, seule, y contribuer.

Le Club Med avait été fondé après-guerre par Gérard Blitz. Le premier centre s’était installé aux Baléares. C’était un village de tentes en bord de mer, abrité par une forêt de pins. Simplicité, convivialité, tels étaient les maîtres mots. Il s’agissait de créer du lien, au-delà des différences, dans une ambiance festive et sportive, autour d’activités communes, au plus près de la nature. Dans des paysages de rêve, mais sans contraintes, sans souci du « show off ».

La formule est apparue vieillie dans les années 1990. Les concurrents l’avaient copiée, à des tarifs moins élevés, et avec des infrastructures plus modernes. Les consommateurs exprimaient aussi de nouveaux désirs : vacances sur mesure, plus individualisées, plus axées sur la découverte. Le Club Med devait se renouveler.

Philippe Bourguignon, ex-patron d’Eurodisney, appelé à la rescousse en 1997, se centra sur les valeurs d’origine, rénovant les villages, dédiant aux jeunes une offre à prix accessibles, déclinant surtout la marque de toutes les manières possibles. Une stratégie de massification fructueuse ? On n’en saura rien. Ses projets, contestés en interne, ne résistèrent pas à la calamiteuse année 2001.

Et le Club s’orienta vers le luxe. Malgré un parc immobilier datant pour l’essentiel des années 1960 et 1970, avec des normes de confort spartiates, qui rendait ce pari très coûteux. Malgré la culture interne orientée vers la créativité, la décontraction, la simplicité et non la sophistication. Un choix stratégique constitue une prise de risque. Les mauvais résultats financiers de 2001 incitaient au changement. Henri Giscard d’Estaing a tenté sa chance. Mais ce qui étonne, c’est la persévérance, pendant plus de dix ans, dans cette direction, qui est apparue assez rapidement comme une impasse. L’indulgence dont a bénéficié le PDG de la part du conseil d’administration s’explique probablement par la dilution de l’actionnariat, à partir du désengagement de la famille Agnelli, qui, jusqu’en 2004 avait joué un rôle clef dans le développement du Club.

Andrea Bonomi propose une stratégie de « premiumisation », ciblant non plus une élite (des chalets Club Med de 3 pièces sont actuellement loués plus de 25.000 euros la semaine), mais le segment supérieur du marché de masse. Réouverture de clubs 3 Tridents, fermeture des enclaves 5 Tridents au sein des villages 4 Tridents, installation de villages sur de nouveaux territoires… Une stratégie cette fois en phase avec l’ADN du Club, ses 50 ans d’histoire et son savoir-faire.

Et, à l’heure où la nationalité d’Andrea Bonomi est avancée comme un problème, il faut rappeler que le Club n’a jamais été aussi puissant que lorsque son actionnariat était dominé par des capitaux transalpins.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0203716628347-club-med-revenir-aux-fondamentaux-1034966.php?UgKc0cD7k8LAjpo6.99

[melusine]

Des capitaux transalpins ?
Il faudrait étudier en détails la nébuleuse Global Resorts et son principal actionnaire Investindustrial :

"Investindustrial fait partie du groupe BI-Invest, fondé par la famille Bonomi. Il opère à travers un ensemble de fonds d’investissement, de holdings et de sociétés de conseil financier, gérés chacun de façon indépendante, établis au Royaume-Uni, en Espagne, en Suisse, au Luxembourg, aux Etats-Unis et en Chine."
Sans oublier les partenaires d'Afrique du sud et du Brésil...

Transalpin est un raccourci un peu simpliste !

http://www.investindustrial.com/download/news/club-med-press-release-french.pdf

[Invité LaurentCo]

Ce n'est pas ça, le plus important dans l'article. L'essentiel à retenir, c'est que la politique de montée en gamme vers le faux luxe est un échec.

Les ultrariches prêts à dépenser 25.000 euros pour 1 semaine dans un chalet à Valmorel ou dans une villa à Albion ne sont pas assez nombreux.

La réorientation du Club Med et l'abandon de ses valeurs originales et originelles n'ont pas fonctionné. Ce n'est pas une conclusion, c'est un constat.

[nouch30]

Rappelons que le segment supérieur du marché de masse est ce qui était visé par HGE et son équipe au départ, puisqu'ils parlaient de TOP20.

Ils voulaient conforter les 3T, en donner plus au client et développer les 4T.

Bref la stratégie de Bonomi c'est la stratégie de HGE avant qu'elle ne soit détournée.

En tout cas cet article est encore une fois un bel exemple de ce que peut faire le lobbying.... (même si son contenu me convient).

[nouch30]

Ce n'est pas ça, le plus important dans l'article. L'essentiel à retenir, c'est que la politique de montée en gamme vers le faux luxe est un échec.

Les ultrariches prêts à dépenser 25.000 euros pour 1 semaine dans un chalet à Valmorel ou dans une villa à Albion ne sont pas assez nombreux.

La réorientation du Club Med et l'abandon de ses valeurs originales et originelles n'ont pas fonctionné. Ce n'est pas une conclusion, c'est un constat.

C'est pas que ça ne fonctionne pas, les clubs sont plutôt bien remplis, c'est que ça ne dégage pas de bénéfices, malgré des prix ont flambé en 10 ans et des prestations en baisse (pour un même village).

[Invité LaurentCo]

C'est pas que ça ne fonctionne pas, les clubs sont plutôt bien remplis, c'est que ça ne dégage pas de bénéfices, malgré des prix ont flambé en 10 ans et des prestations en baisse (pour un même village).

Les villages sont bien remplis car il y en a de moins en moins. Si Palmiye et Punta Cana sont full en permanence, il ne faut pas oublier que c'est en partie dû à la fermeture de Belek, d'El Gouna et à la fermeture temporaire mais prolongée de Sinaï Bay. Surtout que Belek et Sinaï Bay sont des villages de grande capacité.

[nouch30]

Peu importe la raison, les clubs sont pleins, à des prix élevés (et ils n'ont pas été très généreux pour les reclassements), et ils ne dégagent pas de bénéfices.

Or les prix ont atteint des niveaux qu'ils ne peuvent plus augmenter sans revoir sérieusement la qualité du service proposé.

[melusine]

Oui, on est face au Lobby HGE contre le Lobby Bonomi.
Dans chaque article, il y a une base réelle et des éléments clairement orientés pour l'un ou l'autre...

Donc, on va attendre le 19 septembre, pour savoir si quelqu'un franchira la barre des 50% et l'identité du winner !
Et vive le Club !

[Invité monoi]

Bonjour ,

Tu as raison Nouch30,l' essentiel c est le rapport qualité/ prix

Et cela devient limite dans certains villages

Ile Maurice, mais aussi Cargèse .Ce n'est pas le prix le plus

important ,on le connait au départ

La "montée de gamme" doit s'arrêter car la qualité ne suit pas

De plus la "montée de gamme " pour moi ce n'est pas la location

de chalet( Placement ,Défiscalisation).il fallait rénover les villages

amener plus de confort . le "Luxe" c'est pas "Club Med" ,c'est un

autre métier!!!! HGE le sait ,le CM est limite en positionnement de

prix en France et Europe c'est pour cette raison qu' il se tourne vers

l Asie .Dans les villages il faut se' battre 'pour conserver cette qualité

et l'esprit CM .Pour moi Lorsque j ai paye le 'juste prix ',je suis satisfait

le reste c" est aussi de la' Finance' , pour le moment Bonomi parle,

paroles ,paroles....il est en campagne électorale!!!!!!