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Paru dans le journal Belge "La Capitale" le 12 mai 2015 Elle écrit une lettre au passager qui a pourri son voyage en avion Parfois, dire ce qu’on pense peut nous faire beaucoup de bien. Mun Yee décrit dans une lettre, l’horrible vol qu’elle a vécu. Cette Malaisienne de 24 ans effectuait un voyage entre Singapour et l’Australie. Pendant huit heures, elle a vécu un calvaire à cause d’un autre passager sans-gène. La lettre de Mun Yee a été publiée sur internet. On ne sait pas si l’homme à qui elle s’adresse s’est reconnu. Voici la lettre : "Cher passager 15A, Vous ne me connaissez pas mais j'étais assise devant vous durant le vol entre Singapour et Sydney le 12 avril. Alors que je pensais qu'il allait s'agir d'un vol de routine, ce fut une expérience inoubliable grâce à vous. Je vous écris cette lettre pour vous remercier personnellement. En effet, la radine que je suis n'a pas payé un supplément pour un siège avec plus de place près de la sortie de secours. Même si j'étais assise sur une simple place économique, vous m'avez offert un massage du dos en frappant continuellement avec votre pied sur mon siège. Aujourd'hui, je cherche encore à retrouver une mobilité totale de la partie inférieure de mon corps. Mais étant célibataire, ce n'est pas comme si je l'utilisais souvent de toute façon. Je n'ai pas payé pour le tarif plein et je craignais de m'ennuyer. Mais mes inquiétudes n'étaient pas fondées. Vous parliez tellement fort avec votre ami qu'on aurait dit qu'il se trouvait dans la soute à bagages. Peut-être que cet ami était malentendant? Cela peut paraître étrange mais pour la première fois de ma vie, j'ai souhaité avoir moi aussi une mauvaise ouïe. Pouvez-vous aussi me dire où vous avez acheté ces biscuits abominables? Je suppose qu'ils étaient délicieux, vu que vous en avez mangé un toutes les demi-heures. Merci pour le bruit très sympathique. Je pensais vraiment Que peut-il m'arriver de pire?. Mais alors que je pensais que c'était une question rhétorique, vous l'avez prise pour un défi. Car mon nez a été agressé par une odeur putride de mort et de décomposition. La puanteur était telle que j'ai vérifié si la vieille dame assise à côté de moi respirait encore. En plus, c'était génial de constater que vous aviez enlevé vos chaussures pour reposer vos pieds sur les hublots. Cela a dû vous demander beaucoup d'efforts. L'espace était très réduit mais vous avez quand même réussi à mettre vos pieds sur mon visage. Votre gentillesse m'a touchée. Le soleil se lève à l'horizon, le ciel est pourpre et or. Mais je ne peux malheureusement pas contempler ce spectacle car chaque fois que je le fais, je sens l'anus de Satan. J'ai pensé tirer le masque à oxygène au-dessus de moi. Puis, je me suis souvenu que je voyageais à bord d'un vol économique et que j'aurais probablement dû payer un supplément pour ça. J'ai plus prié durant ces huit heures de vol que durant toute ma vie. Vous avez à nouveau fait de moi quelqu'un de religieux. L'expérience a été si mémorable que je vous écris cette lettre sur conseil de mon thérapeute. En outre, je me suis engagé pour dix séances supplémentaires pour en parler avec lui. Encore merci, Passager 14A."