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Spirit 45 Club Med Avis Conseils

melusine

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Tout ce qui a été posté par melusine

  1. Je sens que tu vas faire des jaloux ! Pas de pin's, pas de stylo, pas de porte-clé ? Ca, c'est terrible !
  2. Selon mon agence de voyage, l'offre Happy First : 15% de réduction, dans la limite de 500 euros a des quotas (un nombre limité de personnes par semaine et par village). Elle s'arrête le 4 juillet, ensuite, c'est 10%, dans la limite de 300 euros jusqu'au 5 septembre... Faites vos jeux, Mesdames et Messieurs, rien de va plus !
  3. Nous avons un sujet concernant ce livre (avec des extraits) dans l'espace VIP. http://www.macase.net/forums/index.php?showtopic=11258 L'article du Républicain Lorrain : Ici
  4. Moi aussi, je l'ai copiée !
  5. Normalement, l'opération démarre en juin. J'aimerais bien 2 ou 3 gadgets collector ! Peut-être aux Boucaniers...
  6. Avec Flavia, Joss, Mika, Fabien et plein d'autres !!!
  7. 60 ans et l'aventure continue !
  8. Y sont forts ces Suisses ! Mon petit doigt me dit que le chef de village néo z cité dans l'article : http://toutsurlachine.blogspot.com/2010/04...-frontiere.html c'est Ben Martin, à défaut de tigre de Mandchourie, ils auront un joli petit Kiwi ! http://www.macase.net/forums/index.php?showtopic=9900
  9. D'après le commentaire sur le village, ils laissent entendre qu'il y a des pandas ou des panthères des neiges ! Quelle intox !
  10. On peut faire des simulations de tarif pour Yabuli village de neige en Chine, sans transport, à partir de décembre 2011. A Yabuli, venez passer des vacances exceptionnelles en famille au coeur d'une nature généreuse et préservée ! Dans la province de Heilongjiang, à l'extrême nord-est de la Chine, à 195 km de l'aéroport d'Harbin, Yabuli est la première station de ski en Chine. Elle accueille l'équipe chinoise de ski alpin lors de ses entrainements. A 470 m d'altitude, nichée au coeur d'une imposante chaîne de montagnes couverte de forêts de pins, vous serez séduit par le domaine skiable de Sun Mountain: 31 km de pistes qui invitent les skieurs tous niveaux aux plaisirs de la glisse. Il vous arrivera aussi d'apercevoir de nombreux animaux en liberté au sein de ce superbe parc national. En ce qui me concerne, c'est vraiment histoire de... http://www.clubmed.fr/cm/sejour-yabuli-chi...YABC-ac-vh.html
  11. Ce sont les villages pour les chinois qui seront des 4 Tridents. Certains villages resteront en 3 T...
  12. Cette nouvelle a été largement commentée sur le net, annonce de l'AFP et interview du Figaro à lire ici : http://www.macase.net/forums/index.php?sho...4584&st=900
  13. Le double effet Kiss Cool Club Med™, sûrement...
  14. A la demande générale, voilà le fameux article... Pas la peine de refaire les mêmes commentaires, hein ? Le 03/06/2010 à 07:30 - Mis à jour le 03/06/2010 à 07:34 Club Med™, dix ans de muscu et toujours raplapla Depuis qu’il est monté en gamme, le Club est devenu cher pour ses clients traditionnels mais manque encore de confort pour les touristes habitués aux hôtels de luxe. Un vrai dilemme. «Venez tester le Club Med™», invite toujours son patron, Henri Giscard d’Estaing, quand il rencontre un journaliste. Fin mars, Capital l’a pris au mot. Incognito, nous nous sommes mêlés aux clients de La Médina à Marrakech. Donnant sur la célèbre place Djema’a el-Fna, ce village 3 tridents – les étoiles dans le langage de la maison – regorge de boiseries, mosaïques et vasques mauresques. Désuet, mais charmant. Le service, en revanche, n’est pas digne du prix, 1 000 euros la semaine par adulte, soit 40% de plus qu’au club Marmara voisin, d’un standing pas si éloigné. La propreté du bar laisse à désirer, les serveurs ne nettoient pas les tables entre deux orangeades, les femmes de ménage entrent dans les chambres sans frapper, les fleurs et les chocolats offerts aux clients fidèles ont disparu. «Nous avons un petit problème à La Médina, qui sera réglé dans les prochains mois», concède Henri Giscard d’Estaing, teint hâlé et bracelet du Club au poignet. «Mais le nouvel espace 5 tridents, Le Riad, vous l’avez essayé ?», enchaîne-t-il. A 2 890 euros la semaine, non, pas encore… L’époque «darli dirladada» des mythiques «Bronzés» est bien finie. Au Club Med™, on ne jure plus que par le haut de gamme. Une stratégie défendue bec et ongles par Giscard. A son arrivée aux manettes, en 2003, il avait promis de redresser les comptes en repositionnant le Club, trop «popu» à ses yeux. Le bilan, comme celui de son prédécesseur, Philippe Bourguignon, n’est hélas pas brillant. En dix ans, le Club a perdu un tiers de ses clients – ils étaient 1,2 million en 2009 – et accumulé 264 millions d’euros de pertes, dont 53 millions l’an passé. Sa valeur en Bourse a été divisée par dix, à 400 millions d’euros – pour 1,36 milliard de chiffre d’affaires – aiguisant l’appétit des repreneurs les plus farfelus. Le nom de l’ex-argentier du foot Jean-Claude Darmon – qui a démenti – a circulé. Le styliste Christian Audigier a proposé ses services. Quant à Bernard Tapie, il a acheté puis revendu en décembre 1% du capital, en clamant partout que le modèle du Club n’était pas viable. «Henri» lui-même, comme on l’appelle en interne, ne prévoit pas de retour aux bénéfices avant… 2013. Et, en privé, il bat sa coulpe avec l’humour pince-sans-rire qui le caractérise. «Mes actionnaires auraient des raisons de me virer, mais ils sont trop nombreux pour se mettre d’accord là-dessus», a-t-il lâché à des proches.Sur le papier, pourtant, la stratégie du chef des GO™ – gentils organisateurs – avait de quoi les séduire. Inventée par Gérard Blitz et Gilbert Trigano en 1950, la formule «tout compris» du Club Med™ – séjour-animation-buffet à volonté – était à bout de souffle au début des années 2000 : Nouvelles Frontières, Fram ou Look Voyages avaient pillé la recette. Plutôt que de la décliner à toutes les sauces (croisières, villages en ville…) comme le précédent P-DG, Giscard préféra fermer les sites les plus rustiques, dont ceux des débuts, composés de cases – tout un symbole – et monter tous les autres en gamme à l’horizon 2009. Séduisant… Mais le pari n’a pas été tenu. En fin d’année dernière, seuls 41 des 76 villages avaient été rénovés. La direction a englouti pas moins de 600 millions d’euros dans l’opération, obtenus grâce à la vente des bijoux de famille  : les Club Med™ Gym, le tour-opérateur Jet Tours et les murs des plus beaux villages. L’ampleur des travaux a fait voler en éclats le calendrier. «Certains se sont avérés plus lourds que prévu», admet, du bout des lèvres, le fils de l’ancien président de la République. Il a donc fallu choisir. Priorité a été donnée aux 4 et 5 tridents (la moitié du parc actuel), dotés d’écrans plats, de lits «king size» et de moquette épaisse. Mais certains 3 tridents n’ont eu droit qu’à un ripolinage, comme Agadir, où les chambres standards ont bien été redécorées, mais dont la taille reste très inférieure aux normes. Une demi-douzaine de villages sont même en si mauvais état – Pompadour, en Corrèze, Les Menuires, en Savoie – qu’ils pourraient tout bonnement fermer. Le problème, c’est que le Club Med™ n’a pas attendu la fin de son ambitieux lifting pour augmenter ses prix. «Sur certaines destinations, il y a un décalage criant entre les tarifs affichés et l’état des installations», reconnaît un cadre. Ce que son P-DG conteste : «Dans les villages non encore rénovés, nos prix n’ont pas augmenté plus vite que l’inflation.» A se demander comment l’ancien conseiller général du Loir-et-Cher mesure l’inflation. Car, en compulsant le catalogue de l’hiver 2006-2007, Capital a constaté des envolées bien supérieures à la hausse nationale des prix (+ 4,4%) relevée par l’Insee sur la période. Pour une famille de 4 personnes, partant une semaine à la mi-janvier, la facture a bondi de 29% sur Cancún et de 42% sur Chamonix Et la valse des étiquettes donne le tournis après rénovation : + 53% aux Deux-Alpes par exemple. Pas étonnant, dans ces conditions, que le Club ait perdu autant de gentils membres – ou GM™. En 2009, ils sont 142 000 à avoir déserté ses 3 tridents. Certes, cette clientèle n’était pas la plus rentable. Mais elle était fidèle et remplissait les villages pendant les «ailes de saison», comme on dit dans le tourisme, avant et après les vacances scolaires. Faute de réservations suffisantes, la durée d’ouverture de nombreux clubs a été rognée d’un tiers, à deux ou trois mois par an. Or, pendant ce temps-là, il faut payer les charges fixes, qui, elles, ont augmenté. En vendant certains murs pour dégager du cash, la direction s’est en effet contrainte à verser des loyers aux nouveaux propriétaires, alors que ses équipements étaient amortis depuis des lustres. Montant de la dépense en 2009 : 186 millions d’euros, en hausse de 17% sur deux ans. Trop cher pour les GM™ historiques, le voyagiste peine aussi à attirer ceux qui peuvent s’offrir ses séjours plus coûteux : il n’a gagné que 13 000 clients l’an passé sur les 4 et 5 tridents. «Avec des tarifs allant de 5 000 à 10 000 euros la semaine pour une famille de 4 personnes, transport compris, le Club vise des foyers aux revenus supérieurs à 10 000 euros net par mois : c’est vraiment une niche», estime Didier Arino, du cabinet Protourisme. Et les nouveaux riches des pays en forte croissance qui déferlent sur tous les lieux huppés de la planète ? Au Club, on les cherche encore. Les Brésiliens ne sont que 68 000 à avoir pris leur bracelet l’an dernier, les Chinois 23 000 et les Russes 10 000, soit moins de 9% des clients. Quant aux Indiens, ils ne figurent même pas dans les statistiques. Trop occupée à financer la rénovation de ses villages, la direction n’a guère prospecté ces étrangers fortunés. Le Club n’a pas planté non plus son drapeau dans de nouveaux pays, sa spécialité jadis. «Le père Trigano était un défricheur : il repérait les plus beaux endroits du monde et y achetait les meilleurs terrains», se souvient un vétéran du tourisme. Or, depuis 1997 et l’inauguration du village cubain de Varadero, fermé depuis, le catalogue est sans surprise. Le groupe ne peut plus assumer seul ces chantiers et doit trouver des associés. Voilà des années qu’il promet un village à Oman, un endroit à la mode. Patience : il devrait ouvrir en 2012. Quant au premier club chinois, annoncé pour novembre, il visera surtout les familles locales. Dommage. «Nos gros clients se plaignent d’aller tout le temps aux mêmes endroits», regrette une commerciale à Paris. Ce manque de variété n’est pas le seul handicap dont souffre le Club : le service, qui doit être irréprochable quand on vise une cible VIP, n’a pas atteint la qualité espérée. «Nos concurrents, désormais, ce sont les palaces Four Seasons», affirmait – un peu vite – Giscard, en 2006. Pour mettre ses GO™ au pli, le patron a bien créé une «université des talents», à Vittel. Mais, avec un budget réduit à 3,3 millions d’euros en 2009, contre 4 millions un an auparavant, difficile de tenir l’objectif. «La formation de beaucoup d’employés a été expédiée en quelques jours. On leur a dit de ne plus tutoyer les GM™ ni de leur taper dans le dos et basta», regrette un ancien chef de village. Difficulté supplémentaire : un GO™ sur deux part au bout de six mois, découragé par le maigre salaire (le Smic) et l’absence de carrière. «Cela complique la capitalisation d’expériences», admet Sylvie Brisson, chargée de l’université des talents. Le hic, c’est que personne, dans l’état-major, ne dispose davantage d’un savoir-faire hôtelier. Quand Accor détenait près de 30% du Club, ses équipes arpentaient les villages pour apprendre au personnel les gestes de base. Mais, dès que le groupe a commencé à vendre ses parts, en 2006, la collaboration a cessé. Conséquence : il n’y a plus un seul professionnel de la table dans le management, Giscard, diplômé de Sciences po, préférant s’entourer d’HEC et d’Essec. Confronté depuis un an et demi à la crise, comme tous les acteurs du secteur, le boss tente aujourd’hui de rectifier le tir en multipliant les promos : – 15% pour les réservations à l’avance («happy week») ; – 30% pour les départs de dernière minute («prêt à partir») ; de – 5 à – 19% pour les familles dans 36 villages («family free»). Un joyeux Barnum. «Les tarifs changent en cours de saison, alors que les réservations ont déjà commencé, tacle un concurrent. Ceux qui paient plein pot ont l’impression de se faire avoir.» Pour compenser ces rabais, un plan d’économies a permis de gagner 63 millions d’euros l’an passé, grâce notamment à 68 licenciements au centre d’appels de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. Mais le Club a aussi rogné sur certaines prestations. Sans prévenir. «Au milieu de l’été dernier, les chefs de village ont reçu l’ordre de tailler dans les coûts du jour au lendemain», raconte un GO™. A Agadir, le repas avec huîtres a été supprimé. Ailleurs, ce sont le ski nautique, le cirque ou la langouste qui ont disparu illico. «Nous avons essayé de limiter l’impact sur la satisfaction de la clientèle, mais, c’est vrai, la perception du rapport qualité-prix s’est légèrement dégradée en 2009», reconnaît Caroline Puechoultres, la patronne du marketing. Giscard, lui, n’en démord pas. «Nous devrions dégager 10% de marge d’exploitation en 2013, c’est mécanique», répète-t-il en épluchant ses comptes. Méthode Coué ? Ca ira mieux en 2013, donc... Ca ne m'empêchera de repartir au club d'ici là, je ferais quoi, autrement ?
  15. Chambre individuelle sans supplément : - Cargèse en juin - La Fidèle, en juin, juillet et 1ère quinzaine de septembre - Kamarina, 4 et 11 juin et 24 septembre - Les Boucaniers en juillet, 21 et 28 août, en septembre et octobre - Nabeul en juin et septembre - Napitia, 4 et 11 juin, 10 et 17 septembre - Smir, 22 et 29 juin, 31 août et 7 septembre
  16. Maintenant, je suis sensible aux villages qui proposent de la langouste fraiche grillée... Aux dernières nouvelles, il y en a aux Boucaniers et elles ont disparu à la Pointe aux Canonniers... Le pire souvenir, La Fidèle aussi (il y a très longtemps !)
  17. Palmiyé, Bodrum, Cherating et Bali.
  18. http://www.clubmed.co.uk/cm/home.do?PAYS=341&LANG=EN
  19. Bon courage au Service Relations Clients !
  20. Pour moi, le problème réside surtout dans la "Baisse en gamme" des GM™ qui ne cherchent pas à communiquer et à participer malgré tous les efforts des GO™ !
  21. Je me suis bien marrée ! "Monsieur le Directeur, il y a des méduses dans la mer" "Monsieur le Directeur, il va pleuvoir sur ma robe" "Monsieur le Directeur, mon fils a le soleil sur le nez, ajoutez un parasol immédiatement !" etc... Il est clair que ce n'est pas la clientèle du Club, d'ailleurs je ne veux pas les voir. Restez dans vos palaces, bandes de nazes !
  22. Bingo, j'ai décroché le Jackpot ! Un insigne créé en 1960 pour les Jeux Olympiques de Rome ! du temps où le Club Med™ s'appelait encore Club Méditerranée...
  23. Moi aussi, j'attends les "collectors" depuis un moment ! Les pin's, stylos, porte-clés, etc... Pour le moment, je n'ai que des 20th, 30th, 40th et 50th
  24. J'en sais rien, l'article date du 16 avril 2010 http://toutsurlachine.blogspot.com/2010/04...-frontiere.html
  25. Les news de la Chine : Hermès, Chanel et Club Med™. Maggie Gao et ses 88 poissons rouges - le 8 est un chiffre porte-bonheur en Chine - sont à la manoeuvre du haut du 44e étage d'une tour ultramoderne de Shanghai. Cette jeune femme de 40 ans, originaire du nord de la Chine, qui a étudié à HEC et parle français, dirige le Club Med™ dans la patrie de Mao. C'est elle qui l'a lancé il y a sept ans.« J'ai immédiatement positionné le Club comme un produit de grand luxe pour les Chinois qui réussissent financièrement, dit-elle.S'ils achètent un sac, c'est forcément un sac Hermès. S'ils achètent un costume, c'est un Chanel. S'ils partent en vacances, c'est avec le Club Med™. » A ses débuts, Maggie Gao passe sa vie à expliquer le concept d'hôtel-club (inconnu en Chine) aux agents de voyages et aux clients potentiels : le tout-compris, les animations, le sport, le miniclub, etc.« Ce qui impressionne le plus les Chinois, c'est la profusion des buffets, dit-elle.La nourriture, c'est très important dans notre culture. » Les riches Chinois vont donc séjourner dans les Club Med™ de la zone : Malaisie, Maldives, Thaïlande, Japon et Bali. En 2010, ils seront 30 000 à partir au pays des GO™. Portrait-robot : le client est jeune (entre 25 et 40 ans), riche (forcément, il paie en moyenne 143 euros la nuit au Club Med™), entrepreneur et habitant d'une mégalopole (Shanghai, Pékin ou Chengdu). Le Club Med™ vise le top, 0,4 % de la population, ce qui représentera tout de même 4 millions de personnes en 2015...« Il faut ouvrir des villages en Chine, dit Caroline Puechoultres, directrice générale de l'Asie, du marketing et du développement pour le Club Med™.Pour les Chinois fortunés, il est bien vu de rester dans son pays pour les vacances. Ils n'ont pas de problème de visa... Et puis, on participe ainsi au développement de la Chine, en pionniers. » Yabuli, un parfum de bout du monde. Le pilote annonce la couleur : il fait - 5° C à Harbin (2 h 50 de vol depuis Shanghai). Franchement, ça aurait pu être pire. Dans cette contrée, non loin de la frontière russe, le thermomètre dégringole jusqu'à - 40 au coeur de l'hiver. Au XIXe siècle, cette région était le terrain de chasse des empereurs de la dynastie Qing. Il a ensuite été transformé en parc national. Niveau décorum, ce n'est pas (du tout) les Alpes. Pas de glaciers qui chatouillent le ciel et pas de routes sinueuses bordant des précipices. La route est longue et monotone, et les montagnes culminent à 1000 mètres. Bon, ce n'est pas Val-d'Isère. Mais c'est la Chine et c'est tout nouveau !« Yabuli, avec ses dix-huit pistes, est la destination numéro un pour le ski en Chine », annonce Grégory Lanter, directeur du développement du Club Méditerranée dans le monde. C'est d'ailleurs là que s'entraîne l'équipe olympique chinoise - rentrée bredouille de Vancouver. Elle partage le domaine avec des vacanciers plutôt adeptes du chasse-neige que du slalom géant... « Le ski est un sport radicalement nouveau en Chine, continue-t-il.Mais c'est un marqueur social. Il faut skier pour afficher son succès. » Les Chinois, ne sachant (pour la plupart) pas tenir debout sur ces étranges spatules, éprouvent un mélange d'attirance et de crainte.« Il faudra être très pédagogue, explique Mathieu, le futur responsable du ski pour le village Club Med™.La neige, ça doit être ludique. » La station est équipée d'un tapis roulant géant, bien pratique pour les novices (moins casse-gueule que les tire-fesses à la française). A part ça, on compte cent canons à neige, un télésiège chauffé et une télécabine toute neuve de fabrication française (Poma).« Tout a changé, dit Patrick Fournier, de Melco China Resort, le groupe chinois qui possède les murs du futur village.Il y a seulement deux ans, on utilisait un vétuste télésiège à deux places très lent. Et une centaine de paysans, armés de leurs pelles, recouvraient de neige les pistes tous les matins... » Il n'existe pas (pour l'instant) d'école de ski officielle en Chine. Un jeune Chinois peut s'improviser moniteur de ski du jour au lendemain. Et apprendre à skier en même temps que ses élèves... Le gouvernement l'a promis, le domaine devrait s'étendre rapidement et gagner en notoriété. C'est déjà ici qu'a lieu tous les ans le Davos chinois... Et les autorités évoquent une candidature de Yabuli aux Jeux olympiques de 2022 ! Henri Giscard d'Estaing s'était rendu à Harbin en... 1976 (invité par les Jeunesses communistes) pour admirer les champs pétrolifères, en compagnie de son ami Jean-Pierre Raffarin. Il revient dans la région pour la première fois en août 2009. Fonce à Yabuli visiter deux hôtels - reliés entre eux - de 284 chambres au total, le spa, la piscine, la salle de fitness. Tout est flambant neuf mais... vide. La crise est passée par là.« Il y a de l'espace, de belles chambres, tout est nickel, dit-il.J'ai immédiatement pensé qu'on pouvait transformer ces hôtels en villages de ski du club. » Le Club Med™ n'est propriétaire de rien. Il assurera la gestion et la commercialisation du village, via un contrat de management conclu pour dix ans (renouvelables). Giscard met tout de même 3 millions de dollars sur la table pour « club-médiser » les lieux. En clair, réchauffer l'ambiance. C'est Margaux Lhermitte (oui, oui, elle est de la famille du bronzé, c'est sa nièce !), designeuse d'intérieur et de talent, domiciliée à Shanghai, qui s'en charge.« Pour l'instant, la déco est froide et monotone, sans âme, dit-elle.Il faut des couleurs vives et fortes, pour amener joie et bonne humeur. » Raclette et tofu. A l'automne, les GO™ - une centaine - vont commencer à déferler sur Yabuli. Ils viendront de partout et la plupart parleront le mandarin. Ben, le chef de village, est néo-zélandais et juste usiné comme il faut. Musclé, jeune, beau. Sympa aussi. Tout pour plaire aux jeunes filles chinoises et aux autres.« L'erreur serait de créer un village chinois pour les Chinois, dit Olivier Horps, directeur de la zone Asie Pacifique pour le Club Med™.Il faut rester international et multiculturel, c'est ce que recherche l'élite chinoise. Elle veut s'ouvrir sur le monde. » Alors, dans le village, on pourra manger aussi bien de la raclette, du saucisson, du porc à la sauce aigre-douce que du tofu. Quelques incontournables pour la clientèle chinoise tout de même : soupes de nouilles dans le mini-bar, tables de mahjong, salles de karaoké et folles soirées.« Les Chinois aiment participer, danser, chanter, jouer, continue Olivier Horps.Quand il ne se passe rien, ça leur fait peur. Et puis, ils se lâchent beaucoup plus que les Européens, qui sont parfois un peu blasés... » Henri Giscard d'Estaing est resté quarante-huit heures chrono à Yabuli. Il est déjà reparti vers Pékin, pour fureter vers la Grande Muraille. Le Club Med™ songe - outre un village grand luxe au soleil, dans l'île de Hainan - à s'implanter non loin d'une mégalopole chinoise ou même carrément en pleine campagne - le Yunnan est à l'étude. C'est clair, l'avenir du Club sera asiatique ou ne sera pas Hainan : C'est beau, non ?
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