Rhaphy

Pour tous ceux qui pourraient se laisser tenter par un séjour au Club de Tignes Val Claret, devenu Belambra "all inclusive", un témoignage de mon séjour de la semaine dernière. Belambra semble vouloir s’inspirer de l’offre du Club Med et récupérer une clientèle dissuadée par l’augmentation des tarifs du Club : reprise du bâtiment de Tignes Val Claret, utilisation de la même terminologie (dress code, soirée black and fluo…) et des mêmes animations (retour ski, spectacles, jeux café…). Hélas, la comparaison s’arrête là : aucun événement n’est porté, les animateurs disparaissent à 21h00, les membres du personnels sont absents, quand ils sont là, ils ne sourient pas ni de disent bonjour. Le responsable du club est quasi invisible. Une anecdote qui en dit long sur l’état d’esprit : il faut insérer la clé de sa chambre pour mettre en marche l’électricité. Si, à la place, vous insérez une autre carte pour continuer de charger un appareil, vous êtes puni : la carte vous est confisquée et il faut aller la récupérer à la réception… Belambra est passé au "all inclusive" à Tignes Val Claret. Seul problème, il manque de tout : il n’y a pas de poisson à chaque repas, pendant 3 jours (sur 7), il n’y avait de proposé que du steak haché et de la pizza margherita. Le matin, il faut tout demander : beurre, confiture, lait… Au bar, il y a des ruptures d’approvisionnement : petits chocolats, alcool, vins… Deux ascenseurs sur trois sont en panne ; de même que le hammam. Si vous faites une remarque, on vous rétorque qu’au prix que vous payez, il ne faut pas être trop exigeant quand même… Or, s’agissant du prix, il est tout sauf modique : 1 300 € pour une semaine… sans forfait et sans cours de ski. Si l’on ajouter le forfait (324 €), on arrive à un séjour de plus de 1 600 euros, sans cours de ski. Et si ça ne suffisait pas, les espaces communs sont d’une saleté à peine croyable : les escaliers ne sont jamais aspirés, le sol et les fauteuils des espaces communs sont sans cesse tachés de déchets d’emballages et de débris de nourriture. La mise à disposition de solution hydro-alcoolique est intermittente. Le ménage n’est pas fait systématiquement dans les chambres : il faut demander la veille à la réception, sans être certains que la chambre sera faite et les serviettes changées. De plus, le personnel de ménage oublie fréquemment de refermer la porte des chambres en repartant… Plus préoccupant encore, les règles d’hygiène alimentaire ne sont pas respectées : au bar, les serveurs attrapent à pleine main glaçons, zestes d’agrumes, feuilles de menthe, avant que de les placer dans les verres servis aux clients. Dans la salle de restaurant, le sol colle au pied à force de ne pas être entretenus ; à chaque repas, les plans de travail où sont disposés les aliments mis à disposition en self-service sont maculés de taches et de débris de nourriture ancienne ; les couteaux mis à disposition de tout un chacun sont sales et souillés par des traces de doigts, aucune serviette n’est proposée pour s’emparer du pain proposé également en self-service ; la vaisselle est mal lavée et des résidus alimentaires s’y trouvent encore quand elle est disposée sur les tables. Résumé : le Club med c'est quand même le mieux qu'on puisse trouver.