Le Club Méditerranée a confirmé au premier semestre le succès de son repositionnement haut de gamme et international, qui l’ont tiré en 2011 d’une décennie de difficultés, et nourrit une douzaine de projets haut de gamme à l’étranger.
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Mais les incertitudes de la conjoncture européenne l’ont contraint à modérer son optimisme pour la suite de l’exercice entamé en novembre.
« Nous sommes totalement confiants dans l’avenir du Club Med mais prudents par rapport à la dégradation du contexte », a déclaré le PDG Henri Giscard d’Estaing, en présentant les résultats semestriels jeudi.
Le deuxième semestre pourrait briller moins que le premier. Les réservations des quatre dernières semaines en Europe sont en baisse. Or la clientèle du Club est essentiellement européenne et la zone Europe assure les deux-tiers du chiffre d’affaires. Par ailleurs, un tiers des réservations de l’été n’ont pas encore été engrangées. La capacité a été ajustée en baisse. Mais « on ne sait pas quelle va être l’inflation des coûts », comme ceux de l’énergie, a dit le directeur financier Michel Wolfovski. Et le premier semestre est « structurellement meilleur » que le second.
Le groupe a du coup érodé sa prévision de marge opérationnelle annuelle, qui pourrait n’être que « de l’ordre de 9% » et non supérieure à 9%. Elle était de 8,9% en 2011.
Le titre a aussitôt plongé en Bourse, avant de remonter lorsque le Club a esquissé la perspective du versement d’un dividende au titre de l’exercice en cours, ce qui n’a pas eu lieu depuis une bonne décennie.
Au premier semestre, tous les indicateurs ont progressé. Le bénéfice net a bondi de 70% à 17 millions d’euros, après avoir déjà triplé l’an dernier. Le chiffre d’affaires a gagné 3,8% (783 millions d’euros), aidé par une bonne saison des villages ski.
« Ce n’est pas un hasard. Nous avons su créer les conditions de cette croissance rentable », a estimé le PDG.
Montée en gamme
Le Club Med organise depuis 2004 sa montée en gamme, car les villages haut de gamme sont plus rentables, et son internationalisation, pour équilibrer les risques.
Le groupe, qui se présente comme « le spécialiste mondial des vacances haut de gamme tout compris », a progressé au premier semestre sur les marchés matures mais aussi dans les pays à fort développement (Chine, Brésil, Russie, Singapour, Corée du Sud, Argentine, Afrique du Sud, Mexique, Turquie) qui fournissent désormais 20% des clients.
La proportion de Chinois, cible prioritaire, augmente très vite (c’est la première clientèle aux Maldives et la deuxième à l’Ile Maurice), mais la clientèle brésilienne aussi, jusque dans les villages ski d’Europe.
Les trois-quarts des clients séjournent désormais en haut de gamme (4 et 5 Tridents), et « comme prévu » les deux-tiers du parc seront des villages haut de gamme fin 2012.
« Mécaniquement, la proportion continuera à augmenter car tous les nouveaux villages que nous ouvrirons seront des 4 et 5 Tridents », a souligné le PDG.
Le village ski de Valmorel (Alpes françaises) inauguré en décembre a connu un taux d’occupation de 85% dès sa première saison, un succès « exemplaire », avec 43% d’étrangers.
Quatre villages vont à l’inverse quitter le portefeuille du Club en 2012.
Mais le groupe prépare douze ouvertures d’ici 2015: deux en Italie, quatre en Chine et une respectivement en Turquie, au Maroc, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, à Oman et aux Maldives.
Un village ouvrira ainsi dès décembre à Pragelato, dans le Piémont italien, un autre à Belek en Turquie en mars, et un à Guilin en Chine cet été.
Deux clubs tunisiens 3 Tridents restent fermés depuis l’an dernier. Ils pourraient être cédés à terme, tout comme Cancun (Mexique) si une opportunité satisfaisante se présentait. En attendant, le Club a remboursé fin mai avec cinq ans d’avance un emprunt de 50 millions d’euros contracté sur Cancun.
Côté actionnariat, Benetton entre au capital avec 2,2%, ce qu’a salué le PDG du Club. Le chinois Fosun est le premier actionnaire avec 9,96%.
Le Club Méditerranée a confirmé au premier semestre le succès de son repositionnement haut de gamme et international, qui l’ont tiré en 2011 d’une décennie de difficultés, et nourrit une douzaine de projets haut de gamme à l’étranger.
Mais les incertitudes de la conjoncture européenne l’ont contraint à modérer son optimisme pour la suite de l’exercice entamé en novembre.
« Nous sommes totalement confiants dans l’avenir du Club Med mais prudents par rapport à la dégradation du contexte », a déclaré le PDG Henri Giscard d’Estaing, en présentant les résultats semestriels jeudi.
Le deuxième semestre pourrait briller moins que le premier. Les réservations des quatre dernières semaines en Europe sont en baisse. Or la clientèle du Club est essentiellement européenne et la zone Europe assure les deux-tiers du chiffre d’affaires. Par ailleurs, un tiers des réservations de l’été n’ont pas encore été engrangées. La capacité a été ajustée en baisse. Mais « on ne sait pas quelle va être l’inflation des coûts », comme ceux de l’énergie, a dit le directeur financier Michel Wolfovski. Et le premier semestre est « structurellement meilleur » que le second.
Le groupe a du coup érodé sa prévision de marge opérationnelle annuelle, qui pourrait n’être que « de l’ordre de 9% » et non supérieure à 9%. Elle était de 8,9% en 2011.
Le titre a aussitôt plongé en Bourse, avant de remonter lorsque le Club a esquissé la perspective du versement d’un dividende au titre de l’exercice en cours, ce qui n’a pas eu lieu depuis une bonne décennie.
Au premier semestre, tous les indicateurs ont progressé. Le bénéfice net a bondi de 70% à 17 millions d’euros, après avoir déjà triplé l’an dernier. Le chiffre d’affaires a gagné 3,8% (783 millions d’euros), aidé par une bonne saison des villages ski.
« Ce n’est pas un hasard. Nous avons su créer les conditions de cette croissance rentable », a estimé le PDG.
Montée en gamme
Le Club Med organise depuis 2004 sa montée en gamme, car les villages haut de gamme sont plus rentables, et son internationalisation, pour équilibrer les risques.
Le groupe, qui se présente comme « le spécialiste mondial des vacances haut de gamme tout compris », a progressé au premier semestre sur les marchés matures mais aussi dans les pays à fort développement (Chine, Brésil, Russie, Singapour, Corée du Sud, Argentine, Afrique du Sud, Mexique, Turquie) qui fournissent désormais 20% des clients.
La proportion de Chinois, cible prioritaire, augmente très vite (c’est la première clientèle aux Maldives et la deuxième à l’Ile Maurice), mais la clientèle brésilienne aussi, jusque dans les villages ski d’Europe.
Les trois-quarts des clients séjournent désormais en haut de gamme (4 et 5 Tridents), et « comme prévu » les deux-tiers du parc seront des villages haut de gamme fin 2012.
« Mécaniquement, la proportion continuera à augmenter car tous les nouveaux villages que nous ouvrirons seront des 4 et 5 Tridents », a souligné le PDG.
Le village ski de Valmorel (Alpes françaises) inauguré en décembre a connu un taux d’occupation de 85% dès sa première saison, un succès « exemplaire », avec 43% d’étrangers.
Quatre villages vont à l’inverse quitter le portefeuille du Club en 2012.
Mais le groupe prépare douze ouvertures d’ici 2015: deux en Italie, quatre en Chine et une respectivement en Turquie, au Maroc, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, à Oman et aux Maldives.
Un village ouvrira ainsi dès décembre à Pragelato, dans le Piémont italien, un autre à Belek en Turquie en mars, et un à Guilin en Chine cet été.
Deux clubs tunisiens 3 Tridents restent fermés depuis l’an dernier. Ils pourraient être cédés à terme, tout comme Cancun (Mexique) si une opportunité satisfaisante se présentait. En attendant, le Club a remboursé fin mai avec cinq ans d’avance un emprunt de 50 millions d’euros contracté sur Cancun.
Côté actionnariat, Benetton entre au capital avec 2,2%, ce qu’a salué le PDG du Club. Le chinois Fosun est le premier actionnaire avec 9,96%.
Source RTL-BE
Créateur du site www.spirit45.com anciennement macase.net, il souhaite vous faire partager ses expériences au Club Med, ainsi que les meilleures pépites du web qui s’y rapportent.
Passionné de voyages, de golfs, il aime dénicher les nouveautés et les bons plans, ah j’oubliais c’est également un geek acheteur compulsif !
Il tweet, like, scroll, pin…il veille !
Ouais, on favorise la montée en gamme car les villages haut de gamme sont plus rentables, forcément, la marge est plus grande. Par contre, cela se fait au détriment de l’idée de base du Club Med chère à Gérard Blitz, qui sera la base du succès mondial de la formule, à savoir faciliter les rencontres en abolissant, le temps des vacances, les barrières de l’argent (avec le forfait tout compris), des classes sociales (avec des activités sociales : sport, table commune, vie au grand air) et des religions. C’est ça, l’esprit du Club Med, et malheureusement il se perd…
Savez vous pkoi le club veut se debarasser de son village Cancun?
Certainement pas assez rentable.